Où s’envole l’âme des passereaux ?

L’hiver n’en finit pas.
La pluie, le froid, le givre et la neige rendent les oiseaux plus assidus à la mangeoire.
Une bonne idée pour installer un affût photo.
La lumière est maussade et grise comme le temps.
Plus techniquement, j’ai décidé de travailler sur les vitesses de prise de vue.
Ne pas vouloir figer l’oiseau en vol, mais au contraire rendre le mouvement de son vol, la trace de son passage.

Voici un petit texte illustré pour savoir :

Où s’envole l’âme des passereaux ?

Où s'envole l'âme des oiseaux ?

Elle se dissipe sans un bruissement.


Elle se dissipe sans un bruissement
Elle s’évapore en un battement d’aile.

Elle s’évapore en un battement d’aile.
Elle plane pour l’éternité.

Elle plane pour l’éternité.
Elle s’estompe dans la lumière

Elle s’estompe dans la lumière.
Elle monte directement au ciel.

Elle monte directement au ciel.
Elle s’efface petit à petit.

Elle s’efface petit à petit.
Elle s’éteint doucement.

Elle s’éteint doucement.
Elle s’étiole dans la nuée.

Elle s’étiole dans la nuée.

Un peu de technique :

Ces photos ont été prisent en mode manuel,
avec priorité à l’ouverture
à 400 mm,
avec un déclencheur filaire,
une vitesse assez lente de l’ordre de 1/80 s,
une ouverture moyenne de f/7.1,
et 1600 ISO, un peu élevés,certes, mais les capacités du boîtier rendent cette montée possible. sans trop de bruit.