Aborder la photo animalière pendant le confinement.

Préambule

Malheureusement, c’est un sujet, qui redevient d’actualité en ce début novembre 2020.

Après un épisode printanier de confinement, j’ai pu continuer à pratiquer la photo grâce à mon petit bout de jardin citadin.  Il parait que 80% de la population française dispose d’un bout de jardin et le reste d’un balcon, d’une terrasse ou  simplement d’une fenêtre.
Vous pourrez donc continuer à vous adonner à votre passion sans trop de difficulté.

confinement

 Nous voici en automne et la période du brame vient de s’achever. C’est encore la période des champignons, ils fleurissent dès que la pluie est de sortie. Les arbres aussi sont une source d‘inspiration. Leurs couleurs flamboyantes illuminent le ciel souvent gris.
Le mauvais temps et le froid reviennent frapper, un bon moment pour remplir les mangeoires et accueillir les passereaux chez nous. Souvent, un petit balcon et même un rebord de fenêtre suffisent à les faire s’approcher.
Commencez par les observer, immobile, de loin derrière votre fenêtre.  Observez leurs vas et viens. Vous apprendrez beaucoup de leurs habitudes, à différenciez les espèces qui viennent manger, alors apprenez leur fonctionnement, qui est prioritaire ? qui attend  à l’écart que la place soit vide ? Étudiez leurs circuits leurs horaires de passage.
C’est une des bases de la photo animalière : connaitre son sujet.

 

à travers la fenêtre

Profitez de ce temps d’acclimatation, si vous débutez en photo, pour apprendre comment fonctionne votre boitier. Ça, c’est une autre des bases. 

 Peu à peu, ils vont s’habituer à votre présente et vous allez pouvoir vous approcher, jusqu’à même, si le temps le permet laisser la fenêtre ouverte et risquer vos premiers clichés. Ces oiseaux des villes sont habitués à l’homme et un peu moins farouches. C’est un atout pour débuter, pas besoin de camouflage de pro, d’approches silencieuses en rampant dans la boue. Et puis si un de vos mouvements et un peu brusque, ce n’est pas grave, ils reviendront vite, ils sont peu craintifs.

Et si l’on parlait matériel…

Premier impératif, soyer bien installé.
Vous êtes chez vous, aménagez-vous un petit coin confortable et c’est une chance vous n’avez rien n’à porter pour aller jusqu’à votre place d’affût.
Une bonne chaise pour patienter confortablement est royal.
Si vous êtes du genre girouette incapable de rester en place, prenez un petit filet, un drap, un rideau pour vous cacher derrière.
Et pourquoi pas un petit déclencheur filaire ou sans fil qui vous permettra de vous éloigner physiquement en laissant le boitier proche des oiseaux. On en parlera dans un prochain article.

L’automne et l’hiver, le soleil est moins généreux et ce manque de lumière a un impact sur nos images.  Les oiseaux sont rapides et le temps de pose est donc réduit. Pour contourner ces inconvénients majeurs, prévoyez un trépied stable pour gagner en vitesse et pallier le manque de lumière sans devoir avoir des ISO qui risquent de flirter avec le maximum.

Comment choisir un trépied.

Il se fait en fonction du poids de votre matériel et de votre type de photo.
Dans le cas présent, vous n’avez pas besoin d’une longue focale, un long téléobjectif.
Comme vous serez assis, sa hauteur dépliée avec ou sans colonne centrale n’a pas d’importance. De même acier ou carbone, c’est votre porte-monnaie qui décidera.
Mais sachez que si vous souhaitez continuer la photo animalière par la suite que votre trépied devra être :
Stable en fonction du poids de votre matériel présent et peut être futur celui que vous envisager d’acheter si vous persévérer en animalier.
Évolutif pour s’adapter à tout votre matériel et adapté à vos envies photographiques.
Autre remarque importante, l’objectif doit être au même niveau que l’animal photographié.
Un trépied sans colonne centrale ou très courte vous permettra de faire plus facilement des photos de petits animaux.

Pensez aussi à la hauteur dépliée, lorsque vous faites de la photo debout. Mais attention, car jambes de ces trépieds sont plus longues et dépliées au sol elles prennent plus de place et peuvent vous gêner si vous ne l’utilisez qu’assis ou couché.

 

 

 

 

Et le monopode ? Me demanderez-vous.


Il est très utile pour soutenir le matériel, mais pas très stable, je ne le préconise pas en affût assis, mais il est utile pour la photo en billebaude.
Autre choix, sa matière carbone ou acier. Le carbone est plus léger que l’acier moins froid à toucher en hiver, mais le budget est supérieur.

trépied
monopode

Alternatives.

Si vous disposez d’une table pourquoi ne pas privilégier le mini trépied ou un Gorillapod.
Une solution peu onéreuse est celle d’un « beanbag » c’est littéralement un petit sac rempli de haricot, qui permettra de caller votre boitier et qu’il glisse sur la table sans rien abimer. Cela reste néanmoins moins pratique qu’une rotule.

Mini trépied Gorillapod Beanbag

Autre accessoire important, la rotule.


La plus connue, c’est la rotule boule, mais elle me semble peu pratique lorsqu’il  faut faire un suivi d’oiseau en vol proche.

Si vous disposer déjà de cette rotule pourquoi ne pas
de lui adjoindre une partie pendulaire
afin de la rendre plus facile à
utiliser pour le suivi

Pendulaire

la rotule pendulaire permet un suivi facile et fluide.
Ces types de têtes sont très pratiques avec un téléobjectif, mais son moins adapté à la photo de paysage.
Idéale pour du matériel lourd, car les mouvements sont très fluides et permettent de suivre très facilement un animal dans ses déplacements.

 

Si votre matériel est léger, rien ne vous empêche de faire vos photos à main levée.
Avec des gestes lents, sans précipitation pour ne pas effaroucher l’oiseau, mais sachez que ce temps de latence risque de vous faire louper certaines photos d’oiseau en vol, mais restera  efficace pour l’oiseau plus statique se nourrissant à la mangeoire.

Et si l’on parlait maintenant du matériel de base.

Ce matos de base c’est un boitier et un téléobjectif. Il y a une gamme de modèles et de prix très importante.

Le choix de l’objectif.

Pour les photographier les oiseaux sur votre appui de fenêtre, vos sujets ne seront pas à une grande distance, nul besoin d’une télé de 800mm.

Si votre mangeoire est dans le jardin, vous avez plusieurs solutions.
Soit, vous les photographiez de votre maison à travers la fenêtre ouverte.
Soit vous installez un affût dans votre jardin proche de la mangeoire.

Une longueur de focale de 200/300mm devrait suffire.
Tout dépend du budget, mais les 2 critères importants à prendre ne compte sont :

  • la longueur de focale et
  • l’ouverture.

Plus on prend une focale longue et lumineuse plus ce sera lourd, cher et encombrant.
Il faut donc trouver un compromis.


Objectif zoom
Objectif à focale fixe
Il y a 2 types d’objectifs, la focale fixe et le zoom.

Le Zoom il permet de changer la plage de focales.

Iciar exemple un le zoom 200-500mm permet de passer de 200mm à 500mm et toutes les plages intermédiaires.

La focale fixe, par exemple un 500mm restera toujours à 500mm

Il existe des 300mm, 400mm, 500mm…

L’objectif est un gros budget, et son choix est important peut-être même plus que le boitier.

Pour un budget moyen un 70-300 f/4-5. ou un 70-200mm ou 100-400mm permettra déjà de faire de belles images encore. On trouve également des zooms 150-600mm ou 200-500mm.

Attention à l’ouverture maximum de votre caillou. Elle générera l’entrée de la lumière donc la vitesse de prise de vue, pour figer des envols. La profondeur de champ, zone de netteté dans l’image en dépend aussi et influencera les bokehs, les flous d’avant et d’arrière-plan.

Pour faire du gros plan, il faudra être plus proche du sujet, se rapprocher, avoir un affût bien caché.

On peut faire le choix de faire autre chose comme des photos d’ambiance, d’atmosphère… un paysage animalier avec une belle lumière, un cadrage soigné et beaucoup d’ambiance et l’animal en plus petit, mis en valeur, dans un point fort de l’image.

On adapte ses photos au matériel dont on dispose.


zoom 150-600

Le Boitier

Comment le choisir.

Le premier critère à prendre en compte c’est d’avoir un autofocus performant.
On fait beaucoup de photos d’animaux en action, avec des mouvements non linéaires des vitesses aléatoires et on ne peut pas toujours prévoir la trajectoire.
Avoir une bonne gestion de la mesure de la lumière, maintenant globalement tous les boitiers mesurent bien la lumière.
Un boitier solide et robuste, s’il est tropicalisé, il permettra ensuite sur le terrain à faire face à des situations climatiques difficiles.
Moteur et capacité de la rafale.

L’autre choix à faire c’est opter pour du reflex plein format, de l’APSC ou du 4/3 en numérique ou en hybride. Ce n’est pas le sujet de cet article, car je suppose que vous avez déjà votre boitier.

On dit souvent que plus on a du matériel de « Pro », plus on fait de belles photos.
Je ne suis pas totalement d’accord, il est vrai que l’on a plus de possibilités, mais même avec un matériel moins performant on pourra faire de belles images.
Il faut du temps pour apprivoiser son matériel et y adapter ses photos.
Pour le résultat, c’est l’œil et le talent du photographe qui feront tout.

 

Boitiers

On ne parlera pas ici des compléments optiques, multiplicateurs et doubleurs qui ne seront d’aucune utilité pour le sujet qui nous intéresse, la photo proche d’oiseaux.
Mais pour information, sachez qu’ils s’intercalent entre le boitier et l’objectif et auront pour résultat de multiplier par son indice la focale de l’objectif, permettant d’avoir un « plus long » téléobjectif.
Mais en même temps le chiffre du diaphragme va également être multiplié par ce coefficient et l’objectif faiblit en luminosité en perdant une ouverture.

résultat de multiplier par son indice la focale de l’objectif, permettant d’avoir un « plus long » téléobjectif.
Mais en même temps le chiffre du diaphragme va également être multiplié par ce coefficient et l’objectif faiblit en luminosité en perdant une ouverture.

Parlons affût maintenant.

Vous avez un jardin, une terrasse un balcon et vous souhaitez y faire un affût.
Je vais vous présenter deux sortes d’affûts. 

Les affûts lourds que l’on peut construire avec des planches, de la bâche et qui vont rester en place.
A réserver si vous avez un jardin. Le temps de construction vous occupera pendant le confinement.
Il peut-être fixe construit avec des planches dans son jardin. On peut aussi utiliser son abri de jardin avec une toile devant l’ouverture.
Pensez à y installer un petit siège

cabane d'affut
Tente d'affût Traggopan

Les affûts légers, qui se mettent en place rapidement, que l’on peut transporter et qui sont simples d’utilisation.
Ils doivent être légers, faciles à transporter et rapides à mettre en place.
Ce peut être une simple de toile camouflée, légère tendue entre 2 branches et percée d’un trou pour faire passer l’objectif.
On se cache derrière, cela ne posera pas de problème pour nos oiseaux familiers du jardin, mais lors d’affût sur le terrain, sachant que les oiseaux volent et passent par-dessus notre tête cela est à réserver aux oiseaux peu farouches.

Une tente d’affût du commerce.
Son positionnement, contre une haie, un buisson, pour la faire entrer dans le décor.
La tente est idéale pour mammifères, oiseaux, il est léger solide et rapide à installer.
C’est l’affût polyvalent.
Réalisé en tissu déperlant, il peut rester dehors même sous la pluie.
Dans les 2 cas, comme pour un affût dans la maison ou l’appartement, pensez à y installer un petit siège adapté en hauteur lorsque vous regardez dans votre viseur.

Maintenant ce préambule matériel passé, entrons un peu plus dans le vif du sujet.

 

Préparer son affût à la mangeoire

On peut faire d’excellentes images dans son jardin dans un contexte urbain.
Comme dit précédemment c’est plus facile, car les oiseaux sont habitués à l’homme.

Les oiseaux ont besoin d’aliments riches en glucides et en graisses pour résister aux longues nuits froides. Pour les nourrir, commencer pendant les périodes froides.

Choisir les espèces en fonction de la nourriture distribuée.

Selon les espèces que vous souhaitez photographier et qui gravitent dans votre région, vous pouvez distribuer une nourriture variée.
Attirer avec des graines de tournesol les mésanges, les sittelles les verdiers….
La graisse (graisse sans sel) le gras de jambon, le lard sans sel charmera les insectivores comme le rouge-gorge et l’étourneau.
Le millet vous donnera l’occasion de voir les moineaux, les accenteurs, les verdiers, les bruants…

Graines de Tournesol
Graines du Guizotia

Les graines du guizotia ou Nyger, feront, elles, venir les chardonnerets devant votre objectif.

Une cacahouète sans sel, une noisette ou une noix, coincée dans un tronc d’arbre sera divin pour les pics et les sittelles.
Certaines espèces ne mangent pas de graines, notamment les espèces frugivores comme les merles ou les grives, pensez aussi à eux en leur donnant d’autres types de nourriture.
Une distribution au sol sera préférée pour les pinsons, les moineaux et les tourterelles.
Pour leur tirer le portrait, surveillez les heures de passage, généralement le matin et la fin d’après-midi sont plus fréquentés.

Petites remarques importantes.

  • En été on peut construire un petit plan d’eau pour attirer les oiseaux en plus de la mangeoire et si cela n’est pas possible pensez a toujours laisser de l’eau à disposition.
  • Attention au positionnement de vos mangeoires à cause des chats.
  • Une fois la distribution commencée, il est important de ne pas l’interrompre jusqu’à la fin de la période difficile.

Comment procéder.

Remplir la mangeoire avec des graines pour avoir un poste de nourrissage pérenne.
On peut ajouter un second point de nourrissage avec une alimentation différente pour les attirer d’autres espèces.
La mangeoire doit être bien fixée pour ne pas les effrayer si elle bouge.

  • Prévoir un piquet pour fixer la mangeoire.
  • Préparer un stock de jolies branches spécialement choisies pour leur coté artistique et photogénique.
  • Installez un des perchoirs, pioché de votre réserve, relativement proche de la mangeoire.

Il faut savoir que les oiseaux ne viennent pas, forcément, directement à la mangeoire, ils se posent souvent sur un perchoir proche de celle-ci afin d’évaluer si la place et libre et s’il n’y a pas de danger.

Mangeoire et perchoir

C’est ce perchoir que vous devez viser.

  • C’est lui qui sera sur vos images donc soignez son esthétique, branche moussue, branche colorée, branche tortueuse…

 

  • Vous avez le choix du décor, c’est un plus, par rapport aux photos dans la nature, alors peaufiner votre ambiance.

 

  • Vérifiez dans votre viseur, l’arrière-plan, pour avoir un joli bokeh harmonieux et déplacez le perchoir en conséquence.

 

  • Préparer l’installation quelques jours avant la prise de vue, les oiseaux doivent s’y habituer et trouver que le lieu est une source fiable de nourriture.
Remplir la mangeoire
Branches rouges du cornouiller
Autre choix de perchoir
2 Perchoirs c'est un de trop - Mésange charbonnière
  • Ne poser qu’un perchoir à la fois pour augmenter vos chances de shooter votre sujet en effet s’il dispose de plusieurs solution il n’ira pas forcement là où vous le souhaitez.

 

  • Vérifiez dans votre viseur, l’arrière-plan. Essayer d’avoir  un joli bokeh harmonieux et déplacez le perchoir en conséquence.
    Votre flou d’arrière plan dépendra de la distance déeloignement par rapport au sujet. Plus cette distance sera grande , plus votre il sera prononcé.

 

Préparer l’installation quelques jours avant la prise de vue, les oiseaux doivent s’y habituer et trouver que le lieu est une source fiable de nourriture.

Pour les plus novices, vous pourrez profiter de ces quelques jours pour vous familiariser avec votre matériel photographique en shootant des animaux. C’est un bon entrainement pour apprendre à maitriser, le cadrage, la gestion de la lumière, des sujets assez petits et furtifs.
Cela vous sera également utile si vous voulez persister après le confinement en vrai, sur le terrain. Vous allez avoir beaucoup de situations de prise de vue et vos erreurs seront plus vite maitrisées. Pour les autres ce sera une bonne aubaine pour pratiquer.
Avec cette méthode, on ne dérange pratiquement pas la nature et cela n’aura aucun impact sur la vie sauvage.

Pour commencer vos premières photos, faire le cadrage sur la branche installée comme perchoir.

 

Les réglages.

Choisir une ouverture moyenne f/5.6 ou f/8 suivant la distance de votre sujet et la luminosité ambiante.
Pensez à ne pas trop fermer le diaphragme pour avoir l’arrière-plan plus flouté, un joli bokeh.
Mais il faut que votre oiseaux reste net, du moins sa tête et son œil.
C’est cela qui déterminera la qualité de votre photo

Prendre une vitesse d’environ de 1/500s et gérer bien les ISO en faisant attention au bruit généré par votre boitier.

Lorsque l’on se sent un peu plus à l’aise, on peut passer en mode manuelle, car l’oiseau arrivera généralement sur la branche que l’on a installée.

On peut ainsi bien peaufiner sa mise au point qui doit être faite sur la tête ou l’œil, car l’oiseau devrait être en gros plan.

Pour figer le décollage ou l’ atterrissage il faut une vitesse rapide, pensez-y lorsque vous ferez vos réglages.

On peut tenter de faire des photos en vol, lorsqu’ils vont du perchoir à la mangeoire.
Dans ce cas on utilisera l’autofocus, le collimateur central, avec ou sans les 9 collimateurs latéraux.
Les oiseaux sont petits et ils se déplacent vite. Il faut donc avoir une vitesse plus rapide environ 1/1000s voire plus.

Au jardin on a du passage donc plus de chance de s’entraîner aux photos en vol, profitez-en.

 

Quelques Exemples

 

Le perchoir proche de la mangeoire
 9 collimateurs

Oiseaux différents sur un perchoir identique.

Perchoir & mésange nonnette
Mésange nonnette
Perchoir & mésange bleue
Mésange bleue 
Perchoir & Rouge gorge

 Rouge gorge

Perchoir & femelle pinson

Pinson femelle

Perchoir & mâle pinson

Pinson Mâle

4 Comments

  1. Yann

    Très bien cet article 👏, la stratégie est parfaitement résumée et les secrets partagés.
    Bravo Karin 👍

    Reply
    • Karin

      Merci beaucoup Yann.
      C’est sympa d’avoir un bon retour.
      Mais ce n’est pas fini. j’ai prévu une suite avec d’autres trucs.

      Reply
  2. laurence

    salut Karin, il est bien sympa cet article !
    Pour les cacahouètes j’avais lu quelque part (mais je ne sais plus où…) qu’il faut s’assurer qu’elles restent bien au sec car une fois mouillées elles dégagent des substances toxiques pour les oiseaux, prudence donc par ce temps maussade.
    Chez moi les oiseaux boudent les mangeoires, il ne fait pas encore assez froid…
    Bonnes photos à toi

    Reply
    • Karin

      Merci de ton retour Laurence.
      Pour les cacahuètes, je ne sais pas.
      Par contre si vous donnez des boules de graisse aux oiseaux, retirez le filet surtout de filet.
      De nombreux passereaux se prennent les pattes dedans et meurent ainsi chaque année.

      Reply

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